Pourquoi un début ? Pourquoi une fin ?

Parce qu’un début ne reviendrait qu’à un nouveau renouvellement. Un nouveau commencement. Pourquoi il faut toujours qu’il y est une fin ? Qu’un n’ai plus confiance et fasse souffrir l’autre. Pourquoi ? Il faudrait que tous naisse sans même que nous le sachions, pour que nous le vivons comme ci il a toujours existé, pour qu’il n’y est plus de fin.

Pour une éternité.

Plus de fin.

Ni de début, ni de renouvellement.

Tout serait tellement plus simple.

Il faut qu’il existe toujours ce moment trouble, ce putain de blizzard qui gâche tous. Ce foutu blizzard qui peut arriver à n’importe quel moment, surtout quand on ne le veut pas. Je t’avais promis qu’on la vivrait cette putain de belle histoire d’amour, et j’ai échoué. Pardonnes-moi… Je t’en pris. Je t’avais promis l’éternité. Et qu’est ce que je t’ai donné ? Une fin. Mais pourrions devenir comme avant ? Tout en oubliant certaines choses ? Peut-être pas tout à fait comme avant, je l’avais compris, mais un nouveau départ ? Ça va être difficile, long mais nous pourrions vaincre ce blizzard et vivre autrement.

Autant m'abattre. Je ne comprend pas. Suis-je encore là ? J'ai l'air. Ça a foiré. On ne m'a donc pas abattue. Je le suis, pourtant. Il ne reste plus grand chose. Ne cherche pas, tu ne trouveras que du désarroi. Et encore, s'il y en a... Si je suis encore capable de ressentir quoique ce soit.

Ressentir.

Je ressens.

La caresse de tes paupières closes sur tes yeux.

Le filet d'air qui passe sur ton poing serré.

Le papillon qui frôle ta cheville à la recherche d'une quelconque lumière, ou source de chaleur.

Y en a-t-il encore ? Je ne me rappelle pas. Qu'est-ce que ça fait, la chaleur de ton corps près de moi ? Qu'est-ce que ça fait, la lumière qu'il y a dans ta voix ? Je ne me rappelle pas... Je ne sais pas... C'est si flou.

Donc c'est ce que tu pensais ?

Ce que tu pensais depuis le début ?

Que je n'aurais jamais ma place ici ?

Maintenant il est temps pour moi de tout recommencer du début à la fin...

Je sais que tu ne me retiendras pas.

Je n'ai jamais voulu laisser tomber.

Je n'ai jamais voulu que ça se passe comme ça.

Mais après tout....

C'est le moment de tout recommencer n'est ce pas ?

Et même si je grandis, je reste la même qu'avant.

Pourquoi ne comprends tu pas,

Que je ne changerai jamais qui je suis.

Je me souviendrais toujours de ce qu'il s'est passé,

Que maintenant je suis seule.

Mais il faut que je renaisse,

Que je t'attribues au passé.

Je sais que tu ne me retiendras pas.

Je n'ai jamais voulu laisser tomber.

Je n'ai jamais voulu que ça se passe comme ça.

Mais après tout....

C'est le moment de tout recommencer n'est ce pas ?

Et même si je grandis, je reste la même qu'avant.

Pourquoi ne comprends tu pas,

Que je ne changerai jamais qui je suis.

J'écris, j'écris sans jamais m’arrêter...

Car si un jour je venais à m'arrêter c'est que je serai parti... Où ? Telle est la question. Partir mais pourquoi, je suis jeune c'est vrai, mais j'ai du mal. Du mal à vivre parmi ces gens qui n'ont pas de problèmes. C'est vrai que j'ai de la chance, je vis dans un pays urbain, j'ai une famille, de quoi me nourrir, vivre, je peux étudier, sortir etc. Mais je ne suis pas a ma place dans ce corps, il me déplaît. Mon âme est ailleurs, je le sens. Je sens qu'elle veut autre chose, qu'elle a un potentiel qu'elle ne peut dévoiler ici. Elle veut s'évader, et moi je veux partir avec elle. Elle m’emmènerait loin, derrière l'horizon, par-dessus les collines, au plus profond de la mer, plus que haut le ciel, loin dans l'espace, plus loin que les étoiles, voir d'autres planètes, d'autres terres inexploitées dépourvues de magie. On pourrait croire à un monde enfantin, magique, féerique. Mais loin de là, ce sera autre chose que personne ne peut voir. Ce sera quelque chose à imaginer. A exploiter via ses pensées. Cet univers est si proche que même certains ne le voient pas. Il ne suffit pas d'ouvrir ses yeux pour le voir, mais son cœur. Un cœur n'est qu'un simple organe qui bat, c'est autre chose. Il ne vous permet pas seulement de vivre. Lui aussi, peut penser. Car sans lui, tu n'aimerais personne. Alors j'écris ce que mon cœur me dit. Il me dit de partir. Alors j'écris. Partir. Partir... partir...

Et alors il s’est passé quelques choses, je me suis laissée aller, dans un total oubli de moi même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté.